Hubert de Givenchy et sa relation avec le cinéma.
Hubert de Givenchy, né en 1927, a connu une ascension fulgurante dans le milieu de la Haute Couture et du cinéma. En effet, en 1954, alors qu’il vient tout juste de créer sa propre marque, il se fait remarquer. Et pas pour rien ! Les magnifiques costumes créés pour Audrey Hepburn dans le film Sabrina vont lui permettre de faire une belle entrée à Hollywood.
Aussi, il fut encouragé par l’Oscar du meilleur costume en 1955 pour ce film. Ce qui lui permettra de continuer à dessiner d’autres tenues pour le septième art.
Ainsi, il habillera Jean Seberg et Deborah Kerr dans Bonjour Tristesse de Otto Preminger en 1958. En 1960, cela sera Juliette Gréco dans Crack in the Mirror de Richard Fleischer. Brigitte Bardot sera également vêtue par lui dans La Vérité de Henri-Georges Clouzot en 1960. Elizabeth Taylor dans The VIP’s de Anthony Asquith en 1963 et Jeanne Moreau dans La Baie des Anges de Jacques Demy en 1963.
Cependant, c’est avec Audrey Hepburn qu’il aura le lien le plus fort. Après le succès de Sabrina, la comédienne le sollicite pour Ariane de Billy Wilder, Funny Face et Charade de Stanley Donen, Breakfast at Tiffany’s de Blake Edwards, How to Steal a Million de William Wyler et Bloodline de Terence Young.
Personnellement, c’est dans My Fair Lady que je la trouve exquise !
Le style Givenchy se retrouve également dans sa création de bijoux vintage. En effet, c’est une alliance d’élégance et de féminité entre modernité et tradition.
L’héritage Givenchy en France
Avec sa marque, Hubert de Givenchy devient un créateur de renom. Même s’il traverse les décennies, il reste un couturier majeur des années 1950.
Le style Givenchy se résume en trois mots : aristocratique, romantique, sensuelle.
En 1952, il crée les séparables, soit des jupes légères et des blouses à manches bouffantes en coton brut. Ainsi, le décontracté chic était né.
En savoir plus sur ces hommes et femmes qui ont marqué leurs époques et le cinéma.